Dans le jargon scientifique, le système de réponse au stress est nommé l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien. Il en résulte la sécrétion d’hormones du stress, tels l’adrénaline et le cortisol. Cette combinaison de réactions au stress est également connue sous le nom de réponse « combat ou fuite », car elle a évolué en tant que mécanisme de survie, permettant aux personnes et aux autres mammifères de réagir rapidement à des situations mettant leur vie en danger. La séquence de changements hormonaux et de réponses physiologiques soigneusement orchestrée, mais presque instantanée, aide une personne à combattre la menace ou à s’enfuir ou pour se mettre à l’abri. Lorsqu’une situation d’urgence se présente, comme un ours qui veut nous attaquer, la cascade des hormones de stress est essentielle à notre survie.
Simulation des hormones de stress
Malheureusement, essentiels à la survie, le cortisol et l’adrénaline peuvent être facilement simulés au travail par des techniques de peur, d’intimidation ou dévalorisation afin d’induire un rendement supérieur. Par exemple, l’implantation connu d’un logiciel espion, afin d’évaluer le rendement des employés au quotidien cause des stress inutiles en créant un environnement de peur (peur de ne pas en avoir assez fait) et de panique (panique de se faire prendre en cas de pépin). À la longue, ces situations de panique se transforment en maladie mentale comme les troubles de panique, troubles de l’humeur et suscite des inquiétudes inutiles face à une perte possible de l’emploi. Pire encore, ces méthodes au lieu d’améliorer la performance diminuent de façon significative le rendement, la performance, l’engagement et le bonheur des employés. Vous vous retrouvez alors avec un département des ressources humaines qui travaille constamment en mode urgence pour remplacer les employés perdus aux combats. Bref, une organisation toxique avec des techniques de gestion toxiques à la santé humaine.
Le stress chronique affecte la santé
Le syndrome de stress chronique est bien connu en science. Par exemple, l’exposition prolongée à un stress ou l’activation répétée de la réponse au stress a un impact négatif sur le corps. Les recherches suggèrent que le stress chronique contribue à l’hypertension artérielle, favorise la formation de dépôts obstruant les artères et provoque des modifications du cerveau pouvant contribuer également à l’anxiété, à la dépression et à la dépendance. Des recherches plus préliminaires suggèrent que le stress chronique peut également contribuer à l’obésité, à la fois par des mécanismes directs (incitant les gens à manger plus) et indirectement (diminution du sommeil et de l’exercice). Toutes des maladies qui ont des conséquences négatives sur les taux d’absentéismes au travail.
La gestion toxique
Bien qu’il soit essentiel d’établir des normes de qualité au travail, il est essentiel de maintenir le cap sur la performance des employés. Par exemple, « travailler pour un patron qui vous pousse à faire mieux » peut vous mettre au défi de vous améliorer, ce qui est bénéfique pour toutes les entreprises. Cependant, un patron imbu et présentant des caractéristiques narcissiques qui utilise systématiquement la peur et l’intimidation pour garder le contrôle nuit grandement à l’épanouissement des organisations.
Comme un feu dans la forêt, les patrons toxiques ne sont pas seulement mauvais pour les employés, mais nuisent également à toute la culture de l’entreprise. Pour preuve, des chercheurs ont découvert que le comportement d’un gestionnaire toxique se répandait dans les rangs. Ils ont découvert que des comportements impolis, tels que le sarcasme et les rabaissements, conduisaient les gens à la fatigue mentale. Par conséquent, les employés avaient moins de maîtrise de soi, ce qui les rendait plus susceptibles d’être impolis avec leurs collègues. Indirectement, on se retrouve avec des organisations et des employés exposés à des stress au quotidien ou en mode panique présentant des caractéristiques d’animaux traqués.
Concept de gestion dépassé
Afin de corriger la situation, il est préférable de débusquer les causes et d’arrêter de penser qu’il existe une méthode universelle pour négocier avec le stress. Les sources ne sont pas les mêmes partout dans une organisation, et la meilleure façon, c’est de les trouver, et non d’en gérer les conséquences, en offrant par exemple une chaise de massage aux employés ou de meilleures conditions salariales.
Des méthodes de travail basées sur l’augmentation des hormones de bonheur peuvent être une solution naturelle pour plusieurs organisations. En supprimant les sources de stress, on supprime également toutes les situations non productives.
À titre informatif, il ne faut pas mélanger les situations urgentes nommées également situations stressantes par les néophytes, comme celles qu’on retrouve en salles d’urgence. Des situations qui sont gérées efficacement par du personnel médical de pointe et spécialement formé pour faire face à ce type d’événement.
Bref, diminuer les doses d’adrénaline et de cortisol inutiles par des méthodes de gestion plus humaines et plus appropriées. Décrier sans attendre les comportements toxiques de vos patrons, de vos pairs et même de vos clients afin de retrouver un milieu de travail constructif et performant.